En octobre de chaque année, 2 évènements mondiaux retiennent l’attention des physiciens : l’attribution du Prix Nobel à Stockholm et la remise du prix Théry au lycée Jules Verne de Nantes.
Intéressons-nous modestement au second.
Le lycée Jules Verne, pionnier du combat écologique
A partir de 1968, commence à naître, timidement, un tout petit intérêt pour la protection de la nature. Le terme « écologie » est peu connu et guère utilisé. Les premiers mouvements écologistes sont marginaux, les militants sont qualifiés d’hurluberlus et traités avec mépris.
Une ouverture : l’année 1970 est déclarée officiellement pour la première fois « Année européenne de la conservation de la nature » par le Conseil de l’Europe.
Jules Verne à l’Académie française
Malgré plusieurs candidatures, le grand écrivain nantais n’a jamais été admis à l’Académie française. Il le regrettait. Sa notoriété internationale, de son vivant et jusqu’à nos jours, relativisent cet « échec ».
Le titre ambigu de la présente chronique n’est pourtant pas vraiment erroné. En effet, un ancien élève du lycée Jules Verne a été reçu à l’Académie française en 1974, au fauteuil rendu vacant par la mort de Marcel Pagnol.
La création du « Petit lycée »
Il était à la fois de l’intérêt de l’enseignement universitaire et des pères de famille, que le seul établissement d’instruction secondaire que l’Etat possède à Nantes, ne fut pas à une des extrémités de la ville, au préjudice des habitants des autres extrémités, et qu’il y avait lieu de le rapprocher du centre, au moyen d’une succursale placée à la portée de tous.